Les six principales espèces de rongeurs en hygiéne public et rural

Les règlements sanitaires départementaux fixent les dispositions générales en matière de salubrité des habitations et de leurs abords.Il est rappelé que les propriétaires d’immeubles ou bâtiments publics ou privés doivent prendre toutes mesures pour éviter la prolifération des rongeurs (dératisation), et tenir constamment en bon état d’entretien les dispositifs de protection mis en place.
Ils doivent, conjointement avec les locataires ou occupants, vérifier périodiquement si les caves, cours, égouts particuliers, entrepôts, locaux commerciaux, locaux à poubelles, logements des animaux
domestiques, etc., ne sont pas envahis par ces nuisibles et faire évacuer tous dépôts de détritus et déchets susceptibles de les attirer ou faciliter leur développement.
Lorsque la présence de rongeurs est constatée, les personnes visées aux alinéas ci-dessus sont tenues de prendre sans délai les mesures prescrites par l’autorité sanitaire en vue d’en assurer la destruction et l’éloignement. La même obligation s’impose lors de la démolition des immeubles ainsi que sur des chantiers de construction.

La dératisation . Un enjeux de santé publique

Un des enjeux de santé publique est la leptospirose, avec 600 cas par an en France. Mais ce sont surtout les ragondins qui semblent transmettre cette maladie sur les bases aquatiques et les berges des fleuves.
Les souillures d’aliments par les urines de rongeurs peuvent également entraîner d’autres maladies.
La prolifération des rats a des conséquences économiques : dommages matériels : dégâts sur les livres, circulation de rongeurs dans les plaques de Placoplatre et d’isolations, dommages agro-alimentaires
Les dommages matériels peuvent avoir des conséquences humaines : la présence de rongeurs dans des circuits électriques peut provoquer des courts-circuits (un seul rongeur suffit) ou peut entraîner un accident de train s’il s’agit d’un système de signalisation SNCF.